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Ombres mobiles

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UN disque de carton vertical de 30 centimètres de diamètre sera notre écran; il pourra tourner autour d’une tige horizontale en bois, un bout de porte plume, par exemple, qui passe par son centre et est fixé dans un montant vertical en bois qui sert de poignée pour tenir l’appareil.
Collez, par son fond, au centre du disque, une petite boîte cylindrique en carton ayant environ 5 centimètres de diamètre et 8 centimètres de hauteur, et traversez le centre du fond et du couvercle par la tige horizontale.
Sur la moitié de la surface cylindrique de la boîte, tracez une hélice partant du fond pour arriver au haut de cette boîte. Sur la moitié du disque correspondant, tracez une demi-circonférence concentrique au disque et de 10 centimètres de rayon. Percez sur l’hélice, avec un poinçon, vingt-cinq trous à égale distance les uns des autres; divisez de même votre demi-circonférence en vingt-cinq parties égales, et percez des trous aux points de division. Tendez maintenant vingt-cinq ficelles comme l’indique la figure de droite de notre dessin, la première ficelle reliant le trou qui se trouve le plus haut sur l’hélice avec le trou situé à l’extrémité de la demi-circonférence. Une autre fi celle reliera le second trou de l’hélice avec Je second trou de la demi-circonférence, et ainsi de !:mite, chaque ficelle nouvelle faisant, avec le plan du disque, un angle de plus en plus petit.
Il s’agit maintenant, et c’est le point le plus délicat de la construction, de relier entre elles toutes ces ficelles de façon à ce qu’elles représentent une surface hélicoïdale continue. Nous y arriverons à l’aide d’une série de bandes de papier collées les unes par-dessus les autres dans des directions différentes, de manière d’obtenir une surface le plus unie possible, et voilà notre appareil terminé. Découpons, dans une carte de visite, un petit bonhomme, par exemple un monsieur qui se tient debout, son chapeau à la main. Fixons le pied du personnage dans la fente d’un bouchon piqué au bout d’un fil de fer dont l’autre extrémité s’enfonce dans le montant au-dessous du disque, tenons ce montant d’une main et de l’autre faisons tourner le disque en face d’une bougie allumée.
Lorsque la partie plane du disque passe derrière le bonhomme, l’ombre qu’il projette sur le disque reste immobile, mais dès que cette ombre se projette sur la surface hélicoïdale, nous voyons le buste s’incliner de plus en plus en avant, l’ombre des jambes restant fixe, puisqu’elle se projette sur le bord du disque qui est resté plane. A chaque tour du disque, nous voyons l’ombre du monsieur saluer ainsi, pour se relever brusquement
ensuite, tandis que le personnage reste lui même impassible.
Il est facile de dessiner, puis de découper, une série de petites figures destinées à remplacer le monsieur qui salue : par exemple, un nageur qui plonge, un tireur qui fait des armes, etc.