Description : ou Entretien facétieux sur plusieurs plaisants problèmes, en fait d'arithmétique, de géométrie, première édition en latin. le titre : Hilaria mathematica ex variis geometriae, mechanicae, cosmographiae, opticae et aliarum hujus modi artium problematis contenta.
Description : Seconde éditiion revue, corrigée et augmentée" . Celle qui s'intitule la troisième parut la même année, chez le même libraire; elle contenait, selon les descriptions, 338 pages in-12°, et se distinguait sans doute des précédentes, par l'adjonction à certains problèmes d'une note (ou Examen), signée des initiales D.A.L.G. qui se trouvent toujours sur les titres des ouvrages de Mydorges Edition en ancien Français. Ce livre renferme certains passages qui ne sont point à dédaigner pour l'histoire de la science. Les lecteurs du Magasin savent qu'on y trouve une première idée du télégraphe électrique (voyez 1847, p. 286) très-vague, très-incomplète quant au moyens d'exécution, très-nette quant au but à atteindre. Le passage relatif à la vapeur offre assez d'intérêt pour mériter d'être reproduit tout entier et discuter avec soin.
Problème 75. Des aeolipiles ou boules à souffler le feu
Leurechon (Le P. Jean) : mathématicien, né vers 1591, dans le duché de Bar, était fils d'un professeur en médecine à l'université de Pont-à-Mousson. Ayant, à dix-huit ans, embrassé la règle de saint Ignace, ses parents, qui n'avaient pas d'autres enfants, accusèrent les Jésuites de rapt et de séduction, et obtinrent que leur fils fut transféré dans le couvent des Minimes à Nancy, pour y être éprouvé sur sa vocation. Mais le jeune Leurechon, insensible aux larmes de sa mère, persista dans ses desseins, et les Jésuites, pour éviter de nouvelles tentatives, l'envoyèrent achever son noviciat à Tournay. Dans la suite il parvint à se réconcilier avec ses parents, et il recueillit même leur succession. Après avoir consacré seize ans à l'enseignement de la philosophie et des mathématiques, il fut fait recteur du collège de Bar, et sut mériter la confiance du duc de Lorraine Charles III, qui le nomma son confesseur. Il mourut à Pont-à-Mousson, le 17 janvier 1670. On a de lui : des Thèses, des Observations sur la comète de 1618, un petit traité sur la Gnonomique, ou l'art de tracer des cadrans solaires, etc 1; mais tous ces ouvrages sont oubliés depuis long-temps. Le seul que l'on recherche encore est : La récréation mathématiques, ou Entretien facétieux sur plusieurs plaisants problèmes, en fait d'arithmétique, de géométrie, etc., Pont-à-Mousson, 1624, in-8°, fig. Ce volume que le père Leurechon publia sous le nom de H. Van Etten 2, est postérieur de quelques années à l'ouvrage de Bachet de Meziriac : Problèmes plaisants qui se
font par les nombres (voy. Meziriac, XXVIII, 512). Mais comme son devancier, le P. Leurechon ne se borna pas aux problèmes mathématiques, il en donna plusieurs de physique amusante; et ce furent ceux qui firent le succès de son livre, dont les réimpressions se multiplièrent rapidement 3. L'édition que les amateurs semblent préférer est celle de Pont-à-Mousson, 1629, petit in-8°. Cl. Mydorge et dom Henrion se sont exercés successivement sur l'ouvrage de Leurechon, que les Récréations mathématiques d'Ozanam, quoique bien supérieures, n'ont point fait entièrement oublier (voy.
Mydorge, XXX, 512). W--s.
LEURECHON (Jean), né au 16e siècle, à Chardogne près de Bar, fit ses études à Paris, se lia d'une amitié étroite avec Charles Lépois, et fréquenta les écoles de la faculté de médecine avec beaucoup de succès. De retour dans sa patrie, le duc Charles III de Lorraine le choisit pour son médecin ordinaire, lui accorda ensuite des lettres de noblesse, et créa pour lui une quatrième chaire de médecine à Pont-à- Mousson en 1606. Les ouvrages de Leuréchon sont un Discours sur les observations de la comète de 1618, imprimé à Paris en 1619, in-8°; et une Dissertation en forme de thèse, An ignes accensi in contagione saluberrimi? Pont-à-Mousson, 1622, in-8°.