DICKSONN

Dicksonn

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Mes trucs.

Année : 1893 Edition originale

Description : Paris, Jouvet et Cie,. In 12, [dimension: 180 x 112 mm] de 214, 10 pp. Demi basane bleue, dos orné, tranches mouchetées. (Reliure de l'époque.) . Tours de prestidigitation pas "très compliqués" ni "trop connus". Dicksonn était le pseudonyme d' A. de Saint Genois. Ouvrage illustré de 68 gravures, dont certaines à pleine page et du portrait de l'auteur en frontispice. A la fin, publicité pour le "Nouveau théâtre Dicksonn, Passage de l'Opéra".. Ruegg, Biblio. de la prestidigitation 35.

Prix : 250 €


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La vérité sur le spiritisme

et l'exploitation de la credulité publique

Année : 1917

Description : 215 pages. Une photo du professeur Dicksonn orne la première page.

Prix : 50 €

Mes trucs dévoilés

Année : 1928

Description : Editions Albin Michel. Illustré de figures dans le texte. 250 Pages. Richement illustré et très nombreux tours Le mystérieux à travers les âges, anecdotes sur la crédulité publique, mystifications, magnétisme, mises en scènes, les voyantes, télépathie, spiritisme, récréations, au salon, expériences de théâtres, exhibitions... Paris Albin Michel. in-12, 250 pages brochées.

Prix : 45 €


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Médiums, Fakirs et Prestidigitateurs

Année : 1927

Description : En 190 pages, l’auteur nous décrit et explique les phénomènes des fakirs puis des

médiums. Les explications des trucs sont rapides mais assez précises pour permettre au lecteur de comprendre tous les mécanismes mis en œuvre. Pas de belles phrases, un texte simple et facile d’accès. Après une introduction résumant la carrière de Dicksonn, ce dernier dans une première partie fait l’inventaire des expériences de fakirs les plus courantes de l’époque et fournit bien sûr les explications. Dans une deuxième partie, c’est au tour des médiums avec un inventaire assez complet des trucs les plus utilisés. Un chapitre sur les maisons hantées reprend quelques histoires de fantômes toutes explicables.

La troisième partie concerne les prestidigitateurs. Quelques tours sont expliqués afin de satisfaire la curiosité du lecteur. Un bon livre assez complet sur les fakirs et les médiums, mais les explications délivrées ici sont déjà toutes connues. La troisième partie n’a pas vraiment d’intérêt et n’a pas vraiment sa place dans cette dénonciation de faux fakirs et de faux médiums.

Prix : 35 €


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Trucs et Mystères dévoilés

Année : environs 1930

Description : ouvrage illustré de 50 gravures et dessins dont une vingtaine pleine page. Frontispice présentant un portrait du Professeur Dicksonn Livre broché imprimé sur un très beau papier couché (brillant)

Albert Méricant, Editant. 1, rue du Pont-de-Lodi – Paris. Ouvrage au contenu très complet et très intéressant

Après quelques pages qui relatent l’histoire de la magie et de la prestidigitation, le livre se partage en deux grandes parties très différentes. Dans la première, l’auteur démonte toutes les activités annoncées comme relevant de pouvoirs extraordinaires ou du paranormal mais utilisant des trucs ou procédés empruntés à l’art de l’illusionnisme et de la prestidigitation. Dans la

seconde, l’auteur livre un ensemble de tours qu’il intitule ‘‘Récréations de la science’’ qu’il a classé en 3 catégories :

‘‘1er Les tours que l’on peut faire dans un salon ‘‘2ème Les tours de théâtre, qui nécessitent une scène

‘‘3ème Les exhibitions qui peuvent être produites dans les expositions ou fête de bienfaisance, d’une façon permanente.’’

Donc des tours de physique amusante, des tours de salon, des grandes illusions et des entresorts.

C’est aussi un ouvrage de vulgarisation de certaines expériences scientifiques.

Livre : dimensions 15 x 19 cm, de 280 pages, en bon état avec 23 chapitres

Orné de plus de 50 gravures et figures en N&B. Table des matières :

Notices biographiques : Le professeur Dicksonn Préface de l’auteur : Aux lecteurs

Le mystérieux à travers les âges Anecdotes sur la crédulité publique Le pendule du duc d’Orléans

La maison aux crapauds Le talisman du Sénégalais Au Congo

Première partie Mystifications Magnétisme Organisation Mise en scène Le compère payé

Le compère par conviction Le compère mystificateur Le compère convaincu

Le compère par nécessité Le compère roublard

Docteurs convaincus et mystifiés Des poids lourds et légers Aveux imprudents

Les voyantes Double vue Le Bottin

Le morceau de musique Clef de la mémoire Télépathie

Spiritisme

Les maisons hantées A Cherbourg Esprits frappeurs

Les tables tournantes La planchette L’ardoise

L’écritoire spontanée sur le papier La chambre noire

Apparitions sur la fumée Le fantôme BB

La photographie spirite La lévitation Conclusion

Deuxième partie

Récréations : Aux lecteurs Au salon

La pêche à la ligne dans un salon La pièce fondante

Les pièces voyageuses

Apparition d’un foulard les bras nus Naissance des fleurs

Séparation des liquides Double vue

Les cartes obéissantes La cage ronde

Les poucettes

Le rêve d’une colombe Le paravent aux surprises Au théâtre

Le tonneau de Diogène Apparitions des canards La boîte à lait

Apparition d’une femme dans une lanterne en verre La voiture aux métamorphoses

Sorciers japonais Le palanquin

La cible métamorphosée (truc de féerie)

Les fakirs (la graine merveilleuse, l’ascenseur) Le sarcophage

Le mystère Exhibitions

Le miroir magique La fée aux roses

Les marrons sculptés La main du désir

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Le coupeur de têtes La tête à l’envers Prix : 35 €


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DICKSONN est le pseudonyme du comte Paul-Alfred de Saint-Genois (son identité véritable était "Comte de St Genois du Grand-Breucq")

IL mena une campagne contre l'immense armée des spirites.

Dicksonn constate que malgré la grande précision de la science, trop nombreux sont encore les humains qui se laissent toujours duper par des prétendus phénomènes de matérialisation.

Il cite le fait d'un médium, un certain Home qui, en 1857, avait pris un tel ascendant sur l'Impératrice, que celle- ci le fit venir à Biarritz, où la Cour impériale était en villégiature.

Au cours d'une séance spirite, le médium fut démasqué par un courtisan du nom de Mario.

Au moment où l'Impératrice sentit une main parfumée effleurer son visage, le courtisan alluma la lumière. L'empereur découvrit alors que l'audacieux esprit qui se permettait de telles privautés à l'égard de l'Impératrice n'était autre que…le pied du médium.

"Chaussé de souliers larges et découvert sorte d'escarpins, ses chaussettes pourvues de doigts comme des gants, Home avait la faculté de se servir de son pied droit comme d'une troisième main." Furieux d'avoir été mystifié, l'Empereur fit expulser le médium du territoire français. Le prestidigitateur continue sa démonstration de démystification, en dénonçant les pratiques de deux américains, Ira et William Davenport qui, le 2 septembre 1865, donnaient une séance au château de Gennevilliers, devant des écrivains et journalistes. Ils pratiquaient l'armoire hantée, dans laquelle ils se faisaient enfermer, pieds et poings liés, parmi de nombreux instruments de musique. Au milieu d'un concert infernal provenant de l'intérieur de l'armoire, celle-ci s'ouvrit laissant voir les

deux américains toujours garrottés.

Puis, le truc fut découvert. Avec de l'art et de l'entraînement, les deux frères pouvaient très facilement se débarrasser de leurs cordes et s'engager en un clin d'œil dans des nœuds truqués. Les associations de prestidigitateurs appuyaient la thèse que les professionnels du spiritisme étaient de remarquables artistes doués d'une souplesse stupéfiante, et des plus compétents dans l'art du truquage scénique.

Dicksonn raconte que dans sa longue carrière, il reçut des confidences de gens qui lui attribuaient un pouvoir occulte. Il put ainsi juger de lui-même "des ravages causés sur le cerveau humain par les pratiques du spiritisme."

Il dénonce ensuite le "mystère" qui n'est en somme qu'un "vulgaire amusement".

Par exemple, s'enduire les paumes de la main de colophane, pour avoir une meilleure adhérence pour faire tourner la table. Pour produire les bruits appropriés, il y a des médiums qui se servent de leurs pieds, soit : ils font claquer leur gros orteil contre le second doigt, soit craquer leurs articulations, ou emploient un guéridon truqué.


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