impromptu; pour servir de complément a la Magie Blanche Dévoilée; par M. Decremps, du Musée de Paris. CHEZ L'AUTEUR, GRANGER, BAILLY ETC.... SECONDE ÉDITION, 328 PAGES, 20-13 CM, DEMI RELIURE CUIR, DOS LISSE ORNÉ
Book Description: A Paris, Chez L'Auteur, Granger, Bailly, Lesclapart, Hardouin & Gattey, Varin, Lagrange,. Second Edition, frontispiece, 69 illustrations in the text, xix, [1], 328 pp., orig. paper wrappers,
Paris, Lesclapart, 1788. 4 volumes in-8,
[dimension: 200 x 120 mm] de XXIV, 128 pp. Veau brun, dos orné, étiquette de titre rouge, de tomaison verte, dentelle d'encadrement sur les plats, tranches mouchetées. (Reliure de l'époque.) Relié à
la suite du même : - Supplément à la magie blanche dévoilée, contenant l'explication de plusieurs tours nouveaux, joués depuis peu à Londres. Avec des éclaircissements sur les artifices des joueurs de profession, les cadrans sympathiques, le mouvement perpétuel, les chevaux savants, les poupées parlantes, les automates dansants, les ventriloques, les sabots élastiques, etc, etc. P., Lesclapart, 1788. In-8 de frontispice, VIII, 287, (1), 32, 8 pp. Avec 29 figures intercalées dans le texte. Volume II : - Testament de Jérôme Sharp, professeur de physique amusante; ou l'on trouve, parmi plusieurs tours de subtilité, qu'on peut exécuter sans aucune dépense, des préceptes et des exemples sur l'art de faire des chansons impromptu
; pour servir de suite à la magie blanche dévoilée. Troisième édition. P., Lesclapart, 1788. In-8 de XX, 328, (2) pp., 2 planches h-t. Avec 69 figures intercalées dans le texte. Volume III : - Codicile de Jérôme Sharp, professeur de physique amusante ; où l'on trouve parmi plusieurs tours dont il n'est point parlé dans son testament, diverses récréations relatives aux sciences & beaux-arts ; pour servir de troisième suite à la magie blanche dévoilée. P., Lesclapart, 1788. In-8 de frontispice, 286, (2) pp., 2 planches h-t. Avec 64 figures intercalées dans le texte. Volume IV : - Les petites aventures de Jérôme Sharp, professeur de physique amusante ; ouvrage contenant autant de tours ingénieux que de leçons utiles, avec quelques petits portraits à la manière noire. Bruxelles, Veuve Dujardin & Paris, Defer de Maisonneuve, 1789. In-8 de 386 pp. Avec 18 figures intercalées dans le texte. Le plus célèbre ouvrage de physique amusante et de prestidigitation avant la Révolution. Complet des cinq volumes parus de cette série. Caillet 2861, 2862, 2863, 2864. Prix : 2500 €
Monglond I 629. Caillet, 2864. Fechner, Biblio. prestidigitation Française, p. 152. Hall, Old Conjuring Books, pp. 156-158, 174. Cet ouvrage forme le cinquième volet du célèbre traité de science amusante d'Henri Decremps dont le premier volume, La Magie Blanche dévoilée, fut imprimé en 1784 ; un supplément vit le jour en 1785, suivi du Testament de Jérôme Sharp en 1786, puis du Codicile de Jérôme Sharp en 1788.
AVEC 64 FIGURES, Paris & Liège , Desoer , Un volume in 8° broché sous couverture muette de papier bleu , 244 pages illustrées de petites vignettes dans le texte , un portrait frontispice de l'auteur "obtenu à l'aide de la chambre obscure" et 2 tableaux dépliants (faux plis et déchirures sans manques) .
viii,118; viii,270,[4]; xvi,262pp. Contemp. French calf-backed marbled boards, spine gilt with labels on red and brown leather, edges speckled red, small note on half-title, fine copies with wide margins, Q6 page cut a little shorter at margin. 2 frontispieces, numerous cuts (99), printed music. Decremps (1746-1825) was a lawyer and amateur conjurer whose work La Magie Blanche Dévoilée published in 1784 exposed the magic of Giovanni Pinetti. Decremps' fictitious personna, Prof. Jerome Sharp, appeared in a series of works following his Devoilee in which he continued to expose the secrets of stage magic. [See: Trevor Hall, Old Conjuring Books, pp556-8.] Caillet 2861-2. Clarke
&
a sorti une réédition intégrale sous ce titre de trois bouquins : La magie Blanche Dévoilée DECREMPS (1784) suivi des Amusements
Physiques de Joseph PINETTI (1784) suivi du Supplément à la Magie Blanche Dévoilée d'Henri DECREMPS
Henri Decremps, né à Beduer-en-Quercy le 15 avril 1746, mort en 1826, juriste, mathématicien et licencié en Droit fut attaché à l'Ambassade de France auprès de la Cour d'Angleterre en qualité de secrétaire interprète".
La Magie Blanche Dévoilée, Henri Decremps, Paris, 1784 (°).
Supplément à la Magie Blanche Dévoilée, ibid., Paris, 1785 (°).
Testament de Jérôme Sharp, Professeur de Physique amusante, ibid., Paris, 1786.
Le Parisien à Londres, ou Avis aux Français qui vont en Angleterre, contenant le parallèle des deux plus grandes villes de l’Europe, Amsterdam et Paris, ibid., 1784, 2 vol. (réed. 1789).
Codicile de Jérôme Sharp, ibid., 1788.
La science sans-culotisée. Premier essai sur les moyens de faciliter l’étude de l’astronomie et d’opérer une révolution dans l’enseignement, ibid., Paris, 1794.
Les petites aventures de Jérôme Sharp, ibid., Bruxelles et Liège, 1798.
Diagrammes chimiques, ou Recueil de 360 figures qui expliquent succinctement les expériences par l’indication des agents et
des produits à côté de l’appareil, et qui rendent sensible la théorie des phénomènes', ibid., Paris, 1822.
(°) Ces deux ouvrages ont été réédités dans Magie blanche et amusements physiques, Joseph Pinetti et Henri Descremps, réédition intégrale de trois livres (La Magie Blanche Dévoilée (1784) d'Henri Decremps, Amusements Physiques (1784) de Joseph Pinetti, Supplément à la Magie Blanche Dévoilée (1785) d'Henri Decremps), annotée par Philippe Saint-Laurent, Editions Joker Deluxe, 1998
Auteur de la Magie blanche, Decremps était né, comme il le dit lui-même, à Beduer dans le Quercy, le 15 avril 1746. Pendant qu’il achevait ses études au collége de Toulouse, le hasard lui fit tomber entre les mains La Polygraphie de Trithème , où il apprit le moyen de lire les écritures les plus mystérieuses. Ses professeurs, voulant éprouver son savoir, lui remirent différents morceaux qui n’auraient été pour tout autre que d’indéchiffrables hiéroglyphes, et il les lut très facilement, excepté cependant un dans lequel on avait intercalé des signes sans valeur et dont il fallait faire abstraction pour découvrir le sens des mots. Ce premier succès accrut le goût de Decremps pour les sciences occultes, et, dans la suite, il s’y rendit assez habile pour deviner toutes les ruses employées par des charlatans plus ou moins adroits.
A sa sortie du collège, ses parents voulurent l’envoyer à Cahors pour y faire son cours de théologie, mais, ne se sentant aucune vocation pour l’état ecclésiastique, il quitta furtivement la maison paternelle et prit le chemin de Paris, sans trop savoir comment il se tirerait d’embarras au milieu de cette grande ville où il allait se trouver sans appui et presque sans ressource. En attendant que quelque circonstance heureuse le mît à même de profiter de ce qu’il savait, il prit un logement dans un des quartiers les plus obscurs pour ménager sa bourse, et, ne sortant que lorsqu’il y était contraint, il employait toutes ses journées à lire les livres qu’il achetait sur les quais, notant avec soin tout ce qu’il y remarquait de singulier et de curieux. C’est ainsi qu’il parvint à se faire un fonds de connaissances assez superficielles, il est vrai, mais très variées.
Trahi par un ami dans lequel il avait placé sa confiance, il s’éloigna brusquement de Paris et parcourut toute la France « à pied, sans autre monture qu’un gros bâton, et sans autre embarras qu’une écritoire, du papier et une gourde. Le soir, il écrivait ce qu’il avait vu dans la journée et c’est
ainsi que se trouvèrent composés la plupart de ses ouvrages » (voir La Science sans-culotisée.). Il eut l’intention de s’arrêter à Lyon pour y donner un cours de littérature, mais n’ayant pu trouver d’élèves, il poursuivit sa route, visita l’Allemagne et les Pays-Bas, s’embarqua pour l’Angleterre et vint à Londres où il enseigna l’astronomie. Obligé d’apprendre l’anglais, il le parla bientôt facilement. Il étudia aussi la navigation et fit plusieurs voyages sur mer dans le but de perfectionner ses connaissances géographiques. Il était de retour à Paris en 1783.
L’année suivante, il y publia La Magie blanche dévoilée. Cet ouvrage, dans lequel il donna l’explication de toutes les expériences de Pinetti, prétendu physicien mais escamoteur fort habile, obtint un très grand succès. Les journaux les plus accrédités, entre autre l’Année littéraire, en rendirent un compte avantageux. Il fut traduit en anglais et réimprimé dès l’année suivante tant en France qu’à Bruxelles. A cet ouvrage, Decremps en fit succéder plusieurs autres dont on trouvera les titres à la fin de cet article. Il y dévoile tous les tours de cartes, de gobelets et de gibecières qui faisaient alors l’amusement des sociétés les plus distinguées.
Mais tout en s’annonçant comme l’ennemi des charlatans , Decremps l’était bien un peu lui-même. C’est ainsi, par exemple, qu’après avoir, dans la Magie blanche, décrit un tour extraordinaire, il en renvoie l’explication à un autre moment. Et pour avoir cette explication, il fallait acheter un autre livre de 8 pages qui revenait aussi cher que le volume même, trouvant ainsi le moyen de vendre son ouvrage le double de ce qu’il l’annonçait . Il cherche dans son Supplément à la Magie blanche,
p. 261, à pallier cette turpitude en la rejetant sur sa pauvreté qui était très grande en effet, s’il est vrai qu’il pût dire avec Bias : Omnia mecum porto .
Comme le bénéfice qu’il faisait sur la vente de ses livres ne suffisait pas à ses besoins, Decremps prit le parti de retourner à Londres et il y ouvrit, pour l’enseignement de la langue française, une école qu’il eut le plaisir de voir fréquentée par un grand nombre d’élèves. Mais son imprudence ne lui permit pas de mettre à profit cette circonstance favorable pour s’assurer une existence indépendante. Dénoncé pour avoir chanté la Marseillaise dans une taverne et tenu des propos plus qu’indiscrets, il reçut l’ordre de quitter Londres et revint à Paris en 1793. Partisan de la révolution, mais ennemi des excès, on ne le vit point figurer à cette déplorable époque dans les clubs ni dans les assemblées tumultueuses des sections. Il ne servit la cause qu’il avait embrassée qu’en cherchant les moyens d’éclairer le peuple, ou
comme il le dit lui-même dans le langage du temps, de sans-culotiser la science.
En 1794, il publia le prospectus d’un cours d’astronomie pour les ouvriers, en dix leçons ou numéros, mais il ne put jamais réunir assez de souscripteurs pour couvrir les frais d’impression. Il donnait à cette époque chez lui des leçons de géographie, d’astronomie, de navigation et de langue anglaise. Craignant qu’on ne lui reprochât de rester à Paris occupé de choses si frivoles tandis que tous les bons citoyens étaient à la frontière, il s’excusait sur l’obligation de subvenir par son travail aux besoins de sa femme et de son enfant au berceau. Ainsi Decremps, alors âgé de prés de 50 ans, était récemment marié. « Tout ce que je puis, dit-il, c’est de faire en personne mon service dans la garde nationale. » Tombé depuis dans l’obscurité la plus complète, malgré ses tentatives pour en sortir, il est mort octogénaire vers 1826. (Source : Site "Magie Bourgogne")